Ouishare et La Fing ont présenté aujourd’hui les conclusions de leur étude sur la consommation collaborative. Pendant un an, ils ont tenté d’identifier les grandes questions soulevées par le développement rapide de la consommation collaborative, ainsi que le futur du phénomène. Voici les principaux résultats…
LES ACTEURS
Quatre grandes familles de modèles ont été identifiées au sein de cette cartographie de l’offre de la consommation collaborative :
- Les systèmes de re-distribution, qui permettent aux particuliers de s’adonner à la revente, au don ou au troc d’objets divers.
- Les systèmes produit-services, qui décrivent toutes les pratiques de location, de prêt et de partage de ressources matérielles entre particuliers (ici, pas de transfert de propriété). On parle également d’économie de la fonctionnalité.
- Les services pair-a-pair (« on-demand services »), qui concernent les services entre particuliers en général, du covoiturage au jobbing en passant par les cours entre particuliers.
- Les systèmes locaux coopératifs, qui comptent sur la mobilisation des communautés locales sans recourir systématiquement à une plateforme en ligne.
Pour plus de détails, vous pouvez consulter la cartographie ci-dessous :
LES CONSOMMATEURS
L’étude n’aurait pas été complète sans un passage en revue des motivations de différents profils de consommateurs collaboratifs. L’enquête « Je partage ! Et vous? » a permis de recueillir plus de 2 000 témoignages d’usagers réguliers de la consommation collaborative. Quelques chiffres en vrac :
- Les aficionados du partage évoquent des raisons économiques dans 75 % des cas, ce qui n’est pas exclusif d’une volonté de ré-enchanter son quotidien, puisque la quête de sens est citée dans 74 % des cas.
- 62 % affichent une préférence pour les côtés pratiques de la consommation collaborative.
- 52 % pensent que l’économie collaborative pèsera autant que l’économie traditionnelle dans le futur.
Vous trouverez l’infographie complète ci-dessous :