« Au-delà du lieu de travail partagé, un espace de coworking c’est surtout un état d’esprit ». Combien de fois a-t-on lu cette phrase ? Une vérité que l’on entend partout mais qui manque parfois d’exemples concrets. Chez BAP on a choisi de vous raconter des histoires de coworkers pour illustrer le quotidien de ces écosystèmes. Cette semaine, nous avons discuté avec Anne-Lise King vidéaste plasticienne installée à La Fabulerie à Marseille, Anne-Lise a pris le temps de répondre à nos questions relatives à son quotidien de coworker.
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Je suis vidéaste-plasticienne indépendante (à mon compte). Plus d’infos sur www.alking.fr
Comment votre expérience du coworking a-t-elle commencé ?
Je travaille en atelier partagé depuis 2011. J’ai commencé à Montreuil dans un lieu appelé Loopse, rempli de créatifs, plutôt portés sur l’illustration, l’image animé, la photo… C’était très stimulant de travailler là-bas, de belles amitiés s’y sont formées. Du coup, quand j’ai débarqué à Marseille il y a un an et demi, j’ai cherché un lieu un peu similaire. Je suis tombée sur une annonce de La Fabulerie, un lieu très différent de l’atelier partagé que j’avais à Montreuil. Toutefois, cet espace m’a plu par le fait que l’on mutualisait un certain nombre d’outils et que le dynamisme de l’association apportait un brassage important de créatifs (ils disent des « makers ») et favorisait les rencontres et les nouvelles collaborations, notamment dans le domaine du numérique et de la bidouille.
Avez-vous de beaux exemples de collaborations entre coworkers à partager avec nous ?
J’ai réalisé quelques prestations avec l’association qui gère le lieu, et j’ai noué des liens avec mes voisins de bureaux qui mettent en place une plateforme de créateurs à Marseille : Make it Marseille. Les collaborations sont en cours de concrétisation… A suivre !
Quelle anecdote illustre le mieux l’ambiance au sein de votre espace ?
Régulièrement, l’association organise des soirées « Soupe-bidouille » (une soirée où les gens partagent un savoir-faire en fabricant quelque chose durant un atelier, suivi d’une soupe maison après) : j’ai proposé un atelier d’objets en fil de fer avec une autre artiste. Nous avons échangé nos manières de faire. La soirée était très conviviale.
