Le 8 mars 2015 c’est la journée internationale de la femme. L’occasion de faire un topo des inégalités égalités Femmes / Hommes. BAP a fait une compilation des derniers articles relatifs à cette question et des différentes actions menées pour cette journée.
Une inégalité des salaires toujours existante
Même si le message paraît redondant, la dernière enquête de l’Apec révèle que les écarts de salaires Femme/Homme sont toujours une réalité. En effet, à profil comparable, les femmes cadres gagnent 8,5% de moins que les hommes. Et si cet écart est réduit pour les plus jeunes (4,2% chez les moins de 30 ans), il s’élargit avec l’expérience pour atteindre 12,5% chez les plus de 50 ans, traduisant des inégalités dans les salaires de départ, mais aussi dans la progression salariale. Cet écart peut varier selon plusieurs critères comme la fonction du salarié, l’effectif supervisé ou le niveau de diplôme; mais il ne varie pas selon le taux de féminisation.
Le féminisme, un gros mot ?
Malgré ces écarts, une étude IPSOS révèle qu’en 2014, 39% des Français pensent que le féminisme est dépassé. Businessofeminin.com rappelle que si « Féminisme » véhicule une connotation négative, c’est pourtant un thème toujours d’actualité, comme le fait remarqué Karima Delli (députée européenne) sur ce tumblr. Être féministe « ce n’est pas un gros mot que je sache » déclare Florence Foresti. Lors de son intervention en septembre dernier à l’ONU, Emma Watson est revenu sur la définition du mot « féminisme« , qui ne vise pas la domination des femmes sur les hommes, mais une réelle égalité entre les deux genres : « Le féminisme, par définition, est la conviction que les hommes et les femmes devraient avoir les mêmes droits et les mêmes opportunités ».
Lutter contre les stéréotypes
Plusieurs actions sont menées pour lutter contre les stéréotype persistants des femmes au travail :
– « En 2015, il n’y a plus de métier « d’homme » ou de « femme »« , tel est le pari d’Adecco avec les témoignages de deux de ses intérimaires féminins qui travaillent dans des métiers « d’hommes ». Marina, 23 ans, a quitté sa formation de coiffeuse pour devenir grutière, et Lucette, 34 ans, est conductrice de poids lourd. Qui a dit que les femmes ne savaient pas conduire ?
– « Promouvoir l’entrepreneuriat féminin en France, notamment dans la création de startups où elles sont très minoritaires. » C’est la mission du Stratup Weekend Women Paris, qui aura lieu du 6 au 8 mars 2015, un événement durant lequel Leila Turner, directrice générale de FABERNOVEL Paris, sera membre du jury. Cette édition sera spécialement consacrée aux femmes entrepreneurs afin de lutter contre un « genger gap » où seul 7,4% des investisseurs de startups sont des femmes.
– « Les PME dirigées par des femmes affichent de meilleures performances que celles dirigées par des hommes » affirme l’étude 2014 du Women Equity for Growth. D’après un article de BPIFrance, « Sur l’échantillon étudié, 70 % des sociétés dirigées par des femmes (près de 3 500), ont été en croissance en 2013, contre seulement 67 % pour les entreprises à direction masculine (plus de 25 000), et ce, dans tous les secteurs. »
