L’année 2020 n’est certainement pas une année comme les autres. Le premier confinement a déjà freiné la croissance des entreprises et impactant naturellement le secteur de l’immobilier de bureaux. Cependant, chez Ubiq nous avons décidé de rester optimistes et d’envisager le deuxième confinement comme une opportunité !
Chloé Bonnefous, Directrice Commerciale chez Ubiq, prend du recul sur l’année qui vient de s’écouler et nous livre sa vision de la transformation du marché de l’immobilier de bureaux dans le contexte de la crise sanitaire.
Comment les confinements ont-t-ils accéléré le développement du travail flexible ? Comment la reprise de septembre a-t-elle été vécue par Ubiq ?
Avant la crise sanitaire, la flexibilité relevait d’un choix organisationnel ou stratégique de la part des entreprises. Elle était souvent réservée à une certaine typologie d’entreprises en particulier aux start-ups, et aux PME. Désormais le terme flexibilité est sur toutes les lèvres ! Il est en passe de devenir la nouvelle norme de l’immobilier de bureau.
En effet, les baux 3/6/9, bien qu’ayant régi l’immobilier de bureaux ces dernières années, ne sont plus adaptés à la société dans laquelle nous vivons. Aujourd’hui, et depuis la crise sanitaire, les dirigeants ont besoin de flexibilité : ils en viennent à re-questionner leurs espaces de travail, tant sur la surface que sur l’emplacement, sur le type de bail ou encore sur le nombre de postes. Il est primordial pour eux de devenir anti-fragiles et résilients. Ils doivent pouvoir s’adapter aux mutations de marché rapidement. Ainsi, ils doivent pouvoir résoudre leur problématique immobilière en cochant 3 cases : le prix, le contexte sanitaire, et l’agilité, c’est-à-dire le besoin de pouvoir augmenter et/ou réduire la voilure rapidement.
Cette nécessité, presque vitale, de flexibilité entraîne une hausse de notre base de clients potentiels. En effet, dans ce marché en pleine mutation et en effervescence, l’expérience de nos équipes associée à la simplicité et la transparence de notre plateforme, nos solutions flexibles ainsi que l’exhaustivité de nos offres, nous permettent d’accompagner au mieux les entreprises dans leur nouvelle stratégie immobilière.
Ainsi pour Ubiq, si le nombre de recherches a largement baissé lors du premier confinement, la reprise de septembre s’est caractérisée par un rebond lui faisant atteindre un niveau supérieur à celui pré-confinement. De même, le nombre d’offres publiées sur la plateforme a augmenté de 33% entre janvier 2020 et octobre 2020. En septembre 2020, la société affiche même un dépassement de l’objectif de Volume d’affaires fixé en début d’année, avant la Covid-19.
D’après les résultats constatés en septembre, comment le marché de l’immobilier de bureau a-t-il été transformé par la crise ?
On est forcé de constater, au travers des demandes formulées sur le site Ubiq, que le marché est en pleine transformation. Cela se traduit par trois évolutions majeures :
Tout d’abord, nous remarquons que les entreprises cherchent des bureaux avec un plus grand nombre de postes. Ainsi, nous remarquons un bon de 34% du nombre moyen de postes recherchés entre 2019 et 2020. Cela va dans le sens de notre propos. La flexibilité n’est plus réservée qu’aux start-up et aux PME. Bien au contraire, de plus en plus de grands groupes s’y intéressent.
Ainsi, cette première transformation vient accompagner la deuxième qui est une montée de gamme des espaces avec un prix moyen des bureaux présents sur le site qui augmente de 15%. C’est le signe que les dirigeants accordent plus d’importance à leurs locaux depuis la crise de la Covid-19. En effet, les confinements et le télétravail inhérent à ces derniers ne se sont pas toujours passés dans des conditions optimales. Cela a fait prendre conscience à chacun tout le confort que représentait leurs bureaux.
La dernière transformation que nous notons est un rééquilibrage Paris/Province, avec des villes comme Lyon dont les annonces sont en forte augmentation : en septembre 2020, 74% des espaces recensés sur le site étaient situés en Ile-de-France contre 82% en septembre 2019. Là aussi la crise a grandement influencé cette transformation du marché. En effet, elle a permis de remettre en perspective les priorités des entreprises. Ainsi, certaines en sont venues à privilégier un cadre de vie plus agréable quitte à délaisser la capitale.
Dès lors, la flexibilité n’est pas une affaire de taille d’entreprises, et les grands groupes découvrent de plus en plus les avantages de solutions qu’ils n’auraient pas envisagées auparavant, quitte à “hybrider » leur écosystème de bureaux grâce à un mix de solutions.
Ainsi, comment Ubiq s’adapte à ce deuxième confinement ? Quelles sont ses prévisions quant au marché de l’immobilier de bureaux à la sortie de ce dernier ?
Nous nous adaptons, et essayons de trouver des solutions pour continuer à faciliter la recherche de nos clients. Ainsi, nous avons mis en place un service de visites de bureaux, à distance. Nous nous déplaçons pour que nos clients n’aient pas à le faire. Pour cela rien de plus simple : il suffit de nous contacter, et nous décidons ensemble de la plateforme de visioconférence à utiliser ainsi que du jour et de l’horaire qui vous convient le mieux.
La sortie du premier confinement s’est traduite par une hausse du volume de recherches sur le site Ubiq : en effet, celui-ci a augmenté de 42% entre septembre 2019 et septembre 2020. Tout nous laisse à penser qu’une hausse de ce type aura également lieu à la sortie du confinement que nous sommes en train de vivre.
Par ailleurs, nous pensons que le marché de l’immobilier de bureaux va continuer à se transformer dans le même sens qu’à l’issue du premier confinement. Dès lors, tout laisse à penser que le rééquilibrage Paris/Province va progresser. Nous espérons que d’ici quelques années le marché de Province pourrait atteindre 50% des offres proposées sur notre site.
La société l’Optimisme envisage même de « Créer un éco-lieu en Normandie et changer radicalement de mode de vie, mon équipe suit ! On passe de Paris à la Normandie ! ».
Nous pensons que, à l’image du groupe l’Optimisme, d’autres entreprises vont prendre la décision de re-localiser leurs locaux en Province et ainsi de quitter définitivement la capitale afin de privilégier un mode de vie « plus sain ». Cela explique que des villes telles que Lyon émergent. L’offre y est passée de 3,46% en 2019 à 5,11% en 2020. De même pour Bordeaux et Marseille où l’offre a également augmenté. Elle y est passée respectivement de 1,83% en 2019 à 2,03% en 2020 et de 1,83% en 2019 à 4,32 % en 2020.
Que peut-on souhaiter à Ubiq pour la suite ?
Depuis 2007, Ubiq s’est imposé comme le site de référence pour trouver le bureau idéal partout en France : près de 5 000 clients ont été accompagnés depuis sa création. On y retrouve plus de 2 700 offres. La plateforme offre un accompagnement personnalisé à toutes les étapes de la recherche de bureaux. Ainsi, elle incarne ce dont le marché a besoin et propose différentes clés qui permettront d’instaurer des nouveaux modes de travail.
Aujourd’hui plus que jamais, nous souhaitons poursuivre notre développement en contribuant à la révolution de notre rapport à notre « environnement » de travail et à bousculer le marché de l’immobilier de bureaux. Pour cela, nous souhaitons démocratiser la flexibilité. Nous souhaitons faire évoluer notre solution pour accompagner des clients de plus en plus divers, allant de la jeune start-up à des équipes de plusieurs centaines de personnes. Notre objectif est de diversifier les offres que nous publions, et partager notre expérience éprouvée des nouveaux modes de travail, afin de conseiller et accompagner nos clients au mieux, du premier pas de leur recherche jusqu’à leur installation dans leur locaux.
Enfin, nous espérons que les conditions sanitaires nous permettront de vite vous dévoiler toutes les bonnes surprises que nous vous prévoyons pour 2021 !
