Avant d’être un lieu, le coworking est une idée. En 1999, l’auteur Bernard DeKoven utilise le terme pour décrire une façon de collaborer plus horizontale, loin des hiérarchies classiques.
Dans les années 1990 et 2000, des lieux comme le hackerspace C-Base à Berlin (1995) ou Schraubenfabrik à Vienne (2002) rassemblent déjà des passionnés de technologie et de création.
Mais c’est en 2005 à San Francisco que naît officiellement le coworking tel que nous le connaissons. Brad Neuberg, développeur indépendant, ouvre le San Francisco Coworking Space pour concilier liberté et communauté. Sa vision est simple : offrir un lieu ouvert où des travailleurs autonomes peuvent partager un bureau, échanger et collaborer.
C’est le principe du coworking : travailler ensemble, tout en restant indépendant, mais dans un cadre stimulant et collectif.
Le projet de Neuberg commence modestement, avec quelques pionniers. Mais l’idée séduit rapidement d’autres entrepreneurs et se répand aux États-Unis. La Hat Factory, ouverte en 2006 par Neuberg, Chris Messina et Tara Hunt, marque une étape importante.
Dès 2007, l’Europe voit apparaître ses premiers lieux inspirés du coworking. La France emboîte le pas en 2008 avec La Cantine à Paris, considérée comme le premier espace de coworking français. Cet espace devient un lieu central pour les entrepreneurs du numérique et les freelances. Dans la foulée, émergent La Ruche à Paris et La Boate à Marseille.
Aujourd’hui, trouver un espace de coworking sur Paris n’a jamais été aussi simple : la capitale concentre des centaines d’adresses, chacune avec sa communauté et son atmosphère.
L’essor du coworking n’aurait pas été possible sans une révolution technologique parallèle. Au milieu des années 2000, le WiFi haut débit se démocratise, rendant le travail mobile et connecté bien plus accessible.
À la même période, les ordinateurs portables deviennent plus légers et abordables, facilitant le travail en dehors des bureaux classiques.
Les premiers outils collaboratifs en ligne, comme Skype pour les appels vidéo ou Google Docs pour l’édition partagée, ouvrent la voie à une nouvelle organisation professionnelle. Quelques années plus tard,
Slack et d’autres plateformes renforcent encore cette tendance. Le coworking s’impose alors comme un prolongement naturel de ces innovations.
Le coworking n’est pas qu’un espace physique. Il a transformé la manière de travailler. Il favorise les rencontres, les échanges informels et les opportunités de collaboration. Pour les freelances, c’est une solution pour rompre l’isolement. Pour les startups, un terrain propice à la créativité.
Au-delà de l’aspect social, ces lieux offrent un cadre structurant qui stimule la concentration. Travailler à plusieurs dans un environnement dédié permet d’améliorer sa productivité grâce au coworking, bien plus que dans un café ou depuis son salon.
Le coworking répond aussi à une exigence de flexibilité : pas de bail, mais des formules mensuelles ou à la carte, adaptées à l’évolution des projets.
Dès les années 2010, le coworking connaît une croissance fulgurante. En France, on comptait environ 250 espaces en 2016, contre plus de 700 seulement deux ans plus tard.
Cet essor reflète l’engouement autour des espaces de coworking. Le modèle a trouvé sa place durablement dans le paysage professionnel.
Le coworking tel que nous le connaissons a été inventé en 2005 par Brad Neuberg à San Francisco. Son idée était de réunir indépendance et communauté dans un espace partagé.
Le premier espace français a ouvert en 2008 avec La Cantine à Paris, rapidement suivi par La Ruche à Paris et La Boate à Marseille.
Un bureau partagé se limite souvent à la mise à disposition d’un espace. Le coworking, lui, ajoute une dimension communautaire : événements, entraide, échanges professionnels.
Parce qu’il combine flexibilité financière, cadre stimulant et réseau professionnel. Il s’adapte aux besoins d’aujourd’hui : mobilité, indépendance et recherche de productivité.
Mis à jour le 06/11/2025



